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Quels sont les effets de l’augmentation continue des gaz à effet de serre ?

L’effet principal des concentrations croissantes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, est le réchauffement planétaire. Le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et les gaz fluorés permettent de capturer la chaleur dans l’atmosphère terrestre à travers l’effet de serre. Ce dernier lorsqu’il est naturel rend la vie, telle que nous la connaissons, possible sur Terre. Cependant, les activités humaines, principalement la combustion d’énergies fossiles et la déforestation intensifient l’effet de serre, engendrant ainsi le réchauffement planétaire.

Outre le réchauffement planétaire, les augmentations de différents gaz à effet de serre ont d’autres effets tels que: l’acidification des océans, la brume de pollution (smog), la destruction de la couche d’ozone ainsi que les changements de croissance et nutrition des plantes.

Le Réchauffement Planétaire

Les gaz à effet de serre ont commencé leur augmentation avec la révolution industrielle. Cependant au cours des dernières décennies cette augmentation a été particulièrement rapide. Les émissions totales de gaz à effet de serre ont augmenté d’environ 80% depuis 1970, créant un forçage radiatif de 2838 mW/m² égalant une concentration atmosphérique de 473 ppm équivalent-CO2.

Avec l’augmentation quotidienne des gaz à effet de serre, l’effet de serre est amplifié et la Terre excessivement réchauffée. La chaleur retenue par le dioxyde carbone et les autres gaz à effet de serre ont augmenté les températures de 0.75°C (1.4°F) au cours du siècle dernier.

Le réchauffement planétaire a de lourdes conséquences environnementales telles que:

  • La désertification
  • La fonte des glaces
  • L’augmentation du niveau de la mer
  • L’augmentation de l’intensité des tempêtes et d’autres évènements naturels.

L’Acidification des Océans

Depuis la révolution industrielle, l’augmentation du dioxyde de carbone a renforcé l’acidité des océans de 30%. L’océan, jouant le rôle de réservoir, absorbe à peu près le quart des émissions anthropiques de dioxyde de carbone. Ce dernier en réagissant avec l’eau de mer forme l’acide carbonique. Ainsi, plus le dioxyde carbone augmente dans l’atmosphère, plus forte est l’acidification des océans.

Les changements de croissance et de nutrition des plantes

Les plantes ont besoin de dioxyde carbone pour grandir. Lorsque l’atmosphère en est saturée, leur croissance se trouve modifiée. Des expériences ont révélé qu’une augmentation d’environ 50% des concentrations de dioxyde carbone a augmenté les récoltes d’environ 15%. En effet, le taux élevé de dioxyde carbone libère du carbone dans l’atmosphère. Cependant, les plantes ont également besoin d’autres nutriments (comme le nitrogène, le phosphore, etc.) pour grandir et survivre. Si l’augmentation des ces nutriments ne suit pas celle du dioxyde carbone, la qualité nutritionnelle des plantes diminue. A l’issue de différentes expériences conduites sous très fortes concentrations de dioxyde carbone, la concentration de protéine dans le blé, le riz, l’orge et la pomme de terre a diminué de 5% à 14%.

La Brume de Pollution

Pendant le siècle passé, la concentration naturelle de l’ozone a doublé en raison de l’augmentation du méthane et du nitrogène dérivé des activités humaines. Dans les basses couches de l’atmosphère l’ozone est un polluant, élément principal de la brume de pollution qui représente un danger pour les êtres humains et les animaux.

A long-terme, l’exposition à l’ozone réduit la durée de vie. Chaque année, entre 362,000 et 700,000 de morts prématurée à travers le monde sont attribuables à l’inhalation de l’ozone. Des études récentes estiment que les récoltes globales d’aliments de base comme le soja, le maïs et le blé sont réduites de 2% à 15% à cause de l’exposition actuelle.

La Destruction de la Couche d’Ozone

Le protoxyde d’azote détériore la couche d’ozone et est à présent l’agent le plus actif et la cause principale de sa destruction. Ceci est dû au fait que les gaz fluorés at autres gaz endommageant la couche d’ozone furent interdits d’être émis par le Protocole de Montréal ce qui diminua leur concentrations atmosphériques. Le protocole exclut le protoxyde d’azote. Ainsi, pendant que les autres gaz diminuent, le protoxyde d’azote ne cesse d’augmenter dans l’atmosphère.

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