L'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère de la Terre accentue, ou, amplifie l'effet de serre. Toutefois, le déséquilibre important que nous voyons aujourd'hui, avec les concentrations de GES augmentant quotidiennement, amplifie l'effet de serre. Vu qu'il existe des GES naturellement présents dans l'atmosphère pour maintenir la Terre à une température stable, une quantité additionnelle de ces gaz entraîne l'accumulation excessive de chaleur dans l'atmosphère. Cette chaleur additionnelle est en train de causer un réchauffement climatique et d'affecter les conditions météorologiques de la Terre.
L'effet de serre est un phénomène clé au maintien de notre planète à une température agréable. Ce phénomène maintient la température de la Terre de façon à ce qu'elle soit suffisamment chaude pour permettre le développement et le maintien de la vie. Ceci est vrai tant que les composantes de l'effet de serre, la quantité de lumière et d'énergie provenant du Soleil et les quantités de GES atmosphériques, restent en équilibre.
Avant la révolution industrielle, les composantes de l'effet de serre étaient en équilibre, les gaz atmosphériques circulant autour de la Terre en particulier. Cependant, depuis le XVIIIe siècle, les activités humaines telles que la combustion d'énergies fossiles, les nouveaux procédés industriels et l'agriculture intensive, ont augmenté les émissions de GES dans l'atmosphère.
L'effet de serre est amplifié par les activités humaines qui ajoutent des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère terrestre. La concentration de la plupart des GES est dangereusement plus élevée qu'au cours des derniers 14 millions d'années, et augmente depuis le début de la révolution industrielle (approx. 1750 EC).
Étant donné qu'il y a déjà un bon nombre de GES naturellement présents dans l'atmosphère terrestre, des quantités additionnelles de ces gaz font en sorte que davantage de chaleur est gardée captive autour de la Terre. Cette chaleur additionnelle fausse les conditions météorologiques et entraîne un changement climatique.
Aujourd'hui, l'effet de serre continue à être amplifié par l'ajout de GES anthropiques à l'atmosphère. Avant la révolution industrielle, les composantes de l'effet de serre étaient en équilibre, les gaz atmosphériques circulant autour de la Terre en particulier.
Cependant, au cours du XVIIIe siècle, les activités humaines ont augmenté les émissions de GES dans l'atmosphère. L'émission de ces gaz tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O) et les gaz fluorés comme les CFC provient des activités humaine.
Voici des exemples de ces activités et de leur impact :
- La combustion d'énergies fossiles (gaz naturel, charbon et pétrole) a grandement contribué aux concentrations de CO2 atmosphériques. Les énergies fossiles sont utilisées pour produire de l'énergie, pour le transport, et dans la production industrielle.
- Les pratiques agricoles, comme l'utilisation intensives d'engrais chimiques, ont contribué à l'augmentation de CH4 et de N2O atmosphériques.
- Les usines industrielles produisent et émettent des gaz fluorés tels que les chlorofluorocarbones (CFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC). Ces gaz sont des GES hyper puissants, capables d'être des milliers de fois plus efficaces que le CO2.
- La déforestation augmente la quantité de CO2 atmosphérique, puisqu'il y a moins d'arbres pour absorber le CO2 et relâcher de l'oxygène (O2).
L'amplification de l'effet de serre signifie que la Terre est devenue incapable de relâcher suffisamment de chaleur vers l'espace, ce qui induit un réchauffement global. Cette amplification s'explique par l'accumulation de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère terrestre. Avec des concentrations atmosphériques élevées de ces gaz, la température de la Terre augmente. Les systems météorologiques doivent donc absorber cette augmentation globale de température et s'ajuster à l'accumulation d'énergie. Ce sont ces tendances changeantes qui mènent au changement climatique partout sur la Terre.
Les scientifiques ont mesuré que la température globale de la planète a augmenté de 0,75° C au cours des 100 dernières années. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a prédit qu'au cours du siècle prochain, les températures pourraient augmenter de 1,4 à 5,8° C s'il n'y a aucune modification aux activités humaines actuelles.
Avec un surplus de GES atmosphériques, un excédent de chaleur est capturé dans l'atmosphère, entraînant un réchauffement global de la Terre au-delà de sa température idéale. Ainsi, l'amplification de l'effet de serre mène au réchauffement global et par conséquent au changement climatique.
Le changement climatique pourrait avoir comme conséquence les impacts suivants :
- la fonte des glaciers et de la glace polaire,
- l'élévation du niveau de la mer (les prédictions sont de l'ordre de 0,6 mètres d'ici la fin du siècle prochain),
- l'inondation des régions côtières et la diminution de la disponibilité d'eau douce,
- l'érosion des terres arables,
- l'accroissement du nombre et de l'intensité des feux de forêt,
- l'augmentation de la fréquence d'évènements météorologiques extrêmes tels que les cyclones tropicaux, les inondations, les glissements de terrain et autres tempêtes,
- l'augmentation de l'acidité de l'océan, menant au blanchissement des récifs coralliens et à l'endommagement de la faune océanique,
- la propagation de maladies dûe à la prolifération des insectes, et
- l'extinction d'espèces vulnérables suite à la transformation des habitats.
La Terre a connu des périodes de changements rapides lorsque les concentrations de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres GES ont augmenté. Durant ces périodes, les courants océaniques, atmosphériques et climatiques ont changé très rapidement autour la planète entière, accompagnés d'une augmentation de la température globale. Les scientifiques s'entendent pour dire que la petite augmentation de température cause des changements climatiques et météorologiques significatifs, ayant une incidence sur la couverture nuageuse, les précipitations, les vents, la fréquence et la sévérité des tempêtes, et la durée des saisons